When the sun rises

Aujourd'hui j'ai reçu une jolie lettre avec tout plein de papiers dedans. Je suis admis dans une école photo à la rentrée prochaine. Wow. Merde. Chouette. Oui, tout ça à la fois. Pas de Transibérien et de voyage en stop à travers le Canada. Mixed feelings.

C'est l'été déja un peu: il fait 3 degrès positifs donc je me promène en sweat avec juste un T-shirt en dessous et pas de collants sous mon jean, je roule avec la fenêtre entre-ouverte quand le soleil se montre, j'ai même éteint le chauffe-siège dans ma voiture. Le goudron réapparait sur les routes. J'ai ressorti mon vélo aujourd'hui, et il en a profité pour me rappeler que je ne suis pas au top de ma forme. Bientôt le soleil ne partira plus. Dailleurs j'ai pris cette photo il y a quelques minutes: il est 1h du matin, et au loin je vois un ciel où le soleil va paraître. Il a oublié de faire nuit cette nuit. Ça me plaît bien. Ça sera encore mieux quand j'pourrais voir le soleil faire une courbe dans le ciel. Une courbe qui descend dabbord vers l'horizon, mais qui fais comme si elle changeait d'avis en s'approchant de l'horizon et repart alors vers le haut.
En fait on s'habitue à tout. Je me sens bien ici à Tromsø, si j'avais la possibilité de rester ici l'an prochain, je le ferais. Mais il n'y a pas d'école photo ici.